voici le lien de Corsematin qui présente l'affaire plus lourde que prévu puisque le vainqueur final est lui aussi positif ! Pour rappel , on parle là d'une épreuve de 2ème catégorie !!! on parle pas mal de ces cas sur plusieurs forum car Parolin est par ailleurs un des meilleurs mondiaux en descente enduro ( VTT ), allez voir en faisant une simple recherche google. franchement çà me retourne, heureusement ce tour de corse restera un bon souvenir malgré tout car on avait bien rigolé surtout à la barrière de péage !
http://corsematin.blogspot.com/Cyclisme : deux contrôles positifs au dernier Tour de Corse
Le dopage ne gangrène pas le seul Tour de France et ne se limite pas à l'élite internationale du cyclisme. C'est une évidence depuis longtemps et l'actualité nous confronte directement au phénomène : des coureurs y ont eu recours lors du dernier Tour de Corse cycliste qui faisait son grand retour au calendrier, au mois de mai 2007. Nous avons appris, hier, que deux des principaux animateurs de cette compétition courue sur quatre étapes, ont été contrôlés positifs. Il s'agirait du vainqueur, Yoni Beauquis, de la formation du Vaucluse, et du Pyrénéen Franck Parolin qui s'est adjugé les deux premières étapes, Bastia-Calvi et Corte-Porto-Vecchio. Selon nos informations, Beauquis aurait carrément arrêté le vélo, Parolin nierait les faits et entendrait prouver son innocence.
Cortisone et stéroïdes anabolisants
« Il n'y a rien d'étonnant, j'ai vu des coureurs très nerveux après les étapes, en apprenant qu'ils allaient être contrôlés », nous a confié un proche de l'épreuve. Des contrôles ont donc bien eu lieu sur le Tour. À deux reprises : à l'issue de la première étape et après la troisième. « Les trois premiers de ces deux étapes ont été contrôlés, puis trois autres coureurs tirés au sort dans les quinze premiers », nous a expliqué le docteur Jo Battaglini, médecin conseiller régional, responsable du dispositif médical de la course et chargé de mettre en place les contrôles effectués par deux de ses confrères, préleveurs d'échantillons d'urine pour l'occasion. L'information serait officielle depuis le début du mois de février. La sortie tardive de l'affaire s'explique par une procédure aussi longue que lourde, entre l'envoi des échantillons au laboratoire de dépistage du dopage de Châtenay-Malabry et les conclusions de celui-ci sur d'éventuels cas positifs. Si tel est le cas, le laboratoire, qui traite des échantillons anonymes, fait remonter l'information jusqu'à la fédération concernée laquelle fait le lien avec l'athlète grâce à un code d'identification. Sur le Tour, les deux coureurs positifs qui encourent deux années de suspension ont été pris à la cortisone et aux stéroïdes anabolisants. Le Stanozolol, produit que Franck Parolin aurait consommé, est celui qui a valu au sprinteur canadien Ben Johnson, l'exclusion des JO de Séoul en 1988. L'appel du coureur incriminé rallonge considérablement le délai dans la mesure où une contre-expertise doit être effectuée.
« Tout sauf d'innocentes victimes »
Pour le docteur Battaglini, ces cas de dopage ne révèlent pas, quoi qu'il en soit, d'une pratique organisée au sein d'une équipe. « Les molécules trouvées dans les urines font plutôt penser à une initiative individuelle, peut-être conseillée, courante à ce niveau de compétition, à savoir un très bon niveau amateur, au seuil du professionnalisme, avec des athlètes qui veulent gagner ». Le médecin conseiller ne considère pas pour autant les intéressés comme des victimes. « On est loin de l'innocence, il s'agit d'une volonté délibérée de se doper pour améliorer artificiellement des performances ». Inévitablement, l'annonce de ces deux cas de dopage jette un froid sur le monde du vélo dans l'île, en particulier sur l'organisation du Tour de Corse en plein préparatif de sa deuxième édition qui aura lieu du 15 au 18 mai prochains.
N.K.
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